lundi 11 novembre 2013

La Raison d'être de l'entreprise

 
Une entreprise prend naissance autour d'idées, de concepts, de matériels , consommables ou encore de services commercialisables à des tiers . Ces idées, matériels ou services sont à l'origine de la raison pour laquelle des personnes s'organisent pour collaborer ensemble en partageant ressources, compétences et moyens leur permettant d'améliorer sans cesse les offres proposées. Ces offres évoluent au fil du temps et très souvent du fait même de l'évolution des choses, les personnes de l'entreprise perdent progressivement de vue la Raison d'être de leur propre entreprise. La recherche de résultats financiers toujours plus élevés occulte petit à petit la Raison d'être pour finalement pratiquemment la remplacer lorsque les décisions qui sont prises par les personnes de l'entreprise ne sont plus en faveur de la Raison D'être de l'entreprise mais uniquemment en faveur de l'accroissement du résultat financier de celle-ci.

Si vous demandez à un collégien la Raison d'être de telle ou telle entreprise , il risque de vous répondre: "faire de l'argent" (si vous lui demandez d'ailleurs son propre but dans la vie , il risque de vous répondre également "faire de l'argent"....).





Comment l'énergie , les compétences ,la créativité et l'enthousiasme de personnes au sein d'une entreprise peuvent-ils être mis au service d'un but aussi dénué de sens que "faire de l'argent"? L'argent est un résultat, celui d'un échange entre l'idée, les matériels ou service mis à disposition d'autrui et ce qu'autrui donne justement en échange. L'argent ne peut être la Raison d'être d'une entreprise .
 Au sein d'une organisation, nous avons besoin de nous mettre au service d'une idée plus grande que nous-même pour pouvoir exprimer pleinement notre potentiel créateur alors posons nous le plus souvent possible la question suivante : cette décision, tend t'elle à favoriser l'expression de la Raison d'être de mon entreprise ou alors à accroître ou maintenir purement et simplement son résultat financier ?

vendredi 1 novembre 2013

Continuer de se plier docilement à la tyrannie du cerveau gauche ou bien décider de se diriger vers l’intuition et la créativité ?

Notre intellect nous permet de nous manifester en tant qu’individu autonome car il est capable d’observer et de réfléchir sur les évènements en nous et à l’extérieur de nous.
Il est capable de classer les données, de les comparer mais son champ de vision est trop étroit, trop superficiel. De plus, actuellement, de la manière dont nous l’utilisons, notre intellect ne se préoccupe pas en premier des valeurs « morales » ou de la solution qui serait la meilleure pour la collectivité car il se préoccupe avant tout de notre individualité.

Dans la recherche de solution à un problème, notre intellect semble procéder par tout d’abord l’établissement d’un inventaire des solutions déjà testées dans des cas approchants (ce qui le sécurise) puis par le choix d’une proposition de solution (plus petit dénominateur commun ?) élaborée à partir du panel répertorié.
 Lorsque la solution proposée ne fonctionne pas, il tourne en boucle en recompilant encore et encore les solutions connues pour essayer d’établir une « sortie de crise » mais généralement sans succès …comme si quelque chose d’autre en nous devait prendre le relais….



 Accéder à l’intuition demande de créer un espace neuf et vierge pour que l’inconnu, le neuf, le frais, entre dans notre espace car les solutions ne se trouvent pas dans le passé ou dans ce qui est derrière nous. Les nouvelles idées ont besoin d’espace pour pouvoir germer à leur rythme et dans le silence ; elles viennent à nous comme ça, sans y réfléchir,
car dans ce processus, les inspirations ou intuitions viennent librement et naturellement : elles émergent et prennent soudainement naissance sans lien avec notre volonté.

Il est à noter que c’est précisément au cours d’une crise qu’un changement peut se produite dans notre conscience et que l’on peut voir les choses à partir d’une perspective élargie, alors renonçons au « combat », ce qui ne veut pas dire que les choses restent en l’état et que rien ne change mais cela signifie qu’on accepte de laisser enfin de l’espace en nous pour laisser le neuf arriver jusqu’à nous.

Ressources: Deunov- Kribbe